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Vaccins Madagascar
Vaccins Madagascar
Vaccins Madagascar

Il fait de plus en plus froid à Antananarivo, la capitale de Madagascar. Pendant les préparatifs du vol pour le transport de vaccins, les pilotes et le personnel au sol ont froid ! L’hiver est là et la température extérieure, la nuit et tôt le matin, n’est que de 5 à 10 degrés. A l’atterrissage sur la côte ouest de Madagascar, à Maintirano, la température est bien meilleure. Et les pilotes ont le privilège de pouvoir se réchauffer.

Une démarche compliquée pour livrer des vaccins

Il est temps d’effectuer des vols pour acheminer des vaccins. Nous les réalisons en partenariat avec l’UNICEF. 868 kg de vaccins différents ont été chargés, puis déchargés, et rechargés. Gérer ces vols tout en faisant face à la situation du coronavirus est un défi. En effet, les vols intérieurs sont soumis à de sévères restrictions. De plus, l’équipe de la MAF à Madagascar a dû travailler dur pour obtenir l’autorisation de voler. Le gouvernement n’autorise pour le moment que les vols de fret et les évacuations médicales. Mais il faut quand même faire une demande d’autorisation pour chaque vol. Cela a pris plus de temps que prévu pour l’obtenir. En conséquence, il a fallu décharger les vaccins afin de pouvoir effectuer une autre livraison de vaccins qui avait été approuvée au préalable.

Première étape à Marolambo

C’est parti pour la première étape à Marolambo. 439 kg de vaccins déchargés après 45 minutes de vol. Marolambo est une destination unique. En effet, Il aurait fallu 4 jours avec une moto pour s’y rendre depuis la capitale car en véhicule, c’est impossible. De ce fait, la MAF est le seul moyen d’entrer ou de sortir de cette ville avec 439 kg de vaccins. La piste d’atterrissage de Marolambo est bien pavée, mais ce n’est pas la plus facile pour y atterrir. Le pilote Ian Purdey est arrivé à Madagascar à la mi-janvier et, après avoir suivi une formation linguistique et une mise à niveau au pilotage, il observe et apprend maintenant de la part d’un pilote plus expérimenté Ryan Unger. Ian est très heureux de pouvoir voler à nouveau, et Ryan apprécie sa compagnie. Et ce sont surtout les deux mains supplémentaires utiles lors du déchargement des boîtes de vaccins.

Une nécessité de vacciner tous les enfants

Puis le lendemain, le 5R-MKD a été à nouveau chargé, une fois de plus avec 868 kg de vaccins. Ceci s’est faite avec l’aide de notre personnel au sol. Tout le monde s’est mobilisé pour peser, charger, … Et les pilotes ont pu une fois de plus prendre la relève avec une énorme charge de vaccins. Faire décoller l’avion avec un tel chargement est clairement un travail d’équipe !

Ces vols de vaccination sont cruciaux pour la santé des enfants malgaches. De temps en temps, l’UNICEF nous envoie un chargement ou dix pour que nous nous rendions dans les nombreux endroits isolés de Madagascar. Chaque année, environ un million d’enfants naissent à Madagascar. Et chacun d’entre eux devrait avoir des vaccins vitaux pour pouvoir survivre à son enfance, ce qui n’est probablement pas le cas. Mais nous faisons ce que nous pouvons pour aider à sauver des vies en faisant notre part du travail : C’est à dire transporter les vaccins par avion jusqu’à leur destination tout en les maintenant à la bonne température pour qu’ils restent efficaces.

Deuxième étape à Ambatomainy

Après l’atterrissage à Ambatomainty, le contraste dans le mode de vie est évident. Les vaccins et les seringues sont chargés sur la charrette à bœufs. L’avion a atterri au milieu de nulle part. Certes, c’était un endroit magnifique et très paisible. Mais derrière cet environnement paisible, l’isolement est une réalité difficile pour de nombreux habitants de Madagascar. Une fois de plus, les villageois ont été très reconnaissants de recevoir le petit chargement de vaccins.

Photos Ian Purdey

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