Standfirst : De jeunes chrétiens venus de toute la Guinée se sont rassemblés pour un camp biblique. Mais le voyage de 300 km depuis la capitale aurait été une épreuve d'endurance sans la MAF. Un camp biblique pour les jeunes…
Récemment, la MAF en Tanzanie a eu la chance de pouvoir organiser un vol pour un évêque et un pasteur d’Arusha. Ce vol leur a permis de rejoindre un village isolé de la région de Malambo. En effet, ils devaient présider un service de baptêmes pour des croyants des quatre villages environnants.
Un village si lointain, si isolé
Le révérend Loning’o Mathayo, un pasteur tanzanien local, s’était engagé à célébrer un autre service ailleurs au cours de la même journée. Il a déclaré : « Si nous n’avions pas eu la possibilité de prendre ce vol avec la MAF, nous aurions dû voyager par la route. Le voyage est très long. D’abord d’Arusha à Malambo sur une route d’environ 8 heures. Puis à travers la nature sauvage où il n’y a pas de route pour atteindre le village. À pied, il faudrait encore 2 à 3 jours pour atteindre ce village isolé depuis Malambo ». Grâce aux avions de la MAF, nous pouvons heureusement nous déplacer plus rapidement.
Un long chemin pour rejoindre le village
Peter Griffin, pilote de la MAF, a atterri sur la piste d’atterrissage la plus proche du village. Il y a rencontré le fondateur de l’école de formation de disciples de Malambo, l’évangéliste Elisha Moita. Celui-ci a accueilli ses invités avec une chaleureuse accolade. De là, le voyage s’est poursuivi à travers la brousse sèche et poussiéreuse dans un vieux Land Cruiser. Elisha a navigué avec une confiance absolue à travers les plaines étendues. Pour un œil non averti, les kilomètres dans ce paysage isolé semblent identiques les uns aux autres.
En effet, il y a toujours des acacias épineux éparpillés, des fossés et des lits de rivières asséchés dans les plaines. Il est facile de se rendre compte qu’Elisha a traversé ces régions à maintes reprises. Par conséquent, il est capable de distinguer facilement les points de repère semblables les uns des autres.
Un accueil chaleureux
À son arrivée au village, le véhicule est entouré d’une foule de gens qui les accueillent chaleureusement. Enfants et adultes ont envahi les visiteurs dès que la voiture s’est arrêtée. Et ceci en saluant chacun avec gratitude et respect. Ici, nous formons tous une grande famille.
Les chants et le groupe de danseurs se déplaçant à l’unisson au rythme d’un haut-parleur portable ont créé une atmosphère de fête. Tout le monde s’est rassemblé à l’ombre légère d’un arbre isolé qui marquait le lieu de la réunion.
L’évêque Solomon Masangwa et le révérend Mathayo Loning’o ont dirigé ce service spécial. Ils étaient accompagnés par Elisha et les anciens des villages représentés. Il s’agissait d’une véritable célébration entre quatre églises voisines. Elles sont toutes situées dans la même région isolée et sauvage de Tanzanie. Elles ont pu célébrer non pas une, mais 56 vies d’hommes, de femmes et d’enfants transformées.
Un partenariat de longue date
Le geste le plus marquant de la journée a été, de loin, le partage de la nourriture après le service. Cette région a souffert d’une grave sécheresse au cours des dernières années. Pour autant, les gens étaient prêts à rompre le pain ensemble et à partager un repas. Cela a dû représenter un sacrifice incroyable pour leurs foyers.
Elisha, un homme qui se consacre à apporter l’Évangile dans les villages, est l’un des partenaires de longue date de la MAF en Tanzanie. Le partenariat continue avec d’autres évangélistes. Cela leur permet d’atteindre davantage de personnes dans les endroits isolés. Elisha remercie Dieu et partage sa gratitude pour les vols de la MAF qui soutiennent les équipes d’évangélistes. Il déclare : « Depuis que nous avons commencé à voler avec la MAF, la Bonne Nouvelle du Christ a atteint des villages beaucoup plus éloignés qu’auparavant. Aujourd’hui, nous avons plus de 20 000 personnes engagées envers Jésus dans les villages de cette région ».
Parmi la foule de personnes baptisées se trouvait également l’ancien guérisseur traditionnel « Kiaypi ». En effet, au début de l’année, il s’était détourné d’une vie entière de guérisseur traditionnel. À la surprise des villageois, sa vie a été transformée et il a accepté le Christ.