La MAF au Liberia est en partenaire d’une organisation de développement. Celle-ci enseigne aux communautés isolées comment profiter des opportunités économiques offertes par l'humble culture du manioc. Le manioc comme culture à développer Les Libériens des régions isolées apprennent à…
Les vols de la MAF sont un lien essentiel pour une équipe de chrétiens Sud-Soudanais. Ceux-ci ont partagé l’évangile, les compétences agricoles et l’éducation dans une communauté isolée. Ce sont des lumières sur le chemin de nombreuses personnes isolées.
L’éducation pour apporter les lumières
Nijat John, élève de l’école maternelle et primaire de la communauté de Darjo, présente volontiers son bulletin de notes. Elle explique la différence que l’éducation a faite dans sa jeune vie.
« Je remercie mes enseignants pour le travail acharné qu’ils accomplissent à l’école. En effet, depuis leur arrivée, j’ai vu des lumières sortir de l’obscurité. J’ai reçu mon certificat de la deuxième classe », a-t-elle déclaré.
Alors qu’elle tient fièrement son certificat de fin de deuxième année de primaire, l’élève a soif d’apprendre. De plus, elle est reconnaissante aux missionnaires de FRUITS Ministries (Favor Reaching Unreached Inland Tribes Sudan) pour avoir ouvert une école dans son village.
Une organisation locale
Cette organisation locale cherche à former des missionnaires. Leur but est de partager les lumières de l’évangile avec les tribus non atteintes. C’est en recrutant des missionnaires au sein de l’Église du Sud-Soudan, qu’elle cherche à susciter su soutien par la prière, les finances au sein de l’Église locale. Elle brise ainsi l’idée que les missionnaires viennent de l’extérieur et sont soutenus par ailleurs.
Pendant l’année écoulée, l’équipe de neuf personnes s’est engagée dans l’implantation d’églises et l’agriculture à Darjo. Elle est également implantée dans la région de Daga Post, une région isolée de l’État du Haut-Nil. La ville est totalement inaccessible par la route. En effet, durant la saison des pluies, la piste d’atterrissage devient trop boueuse et le village ne peut être atteint qu’à pied.
Un vol vers Darjo
Au début de l’année 2023, les missionnaires ont pris l’avion de la MAF pour Darjo. Ils ont emporté tout ce dont ils avaient besoin pour s’établir. C’est-à-dire aussi du matériel agricole et de la nourriture.
De mars à décembre, les missionnaires se sont installés en logeant dans des familles locales. Ils ont planté des cultures, enseigné les enfants à l’école. Ils se sont aussi réunis pour le culte. Ils ont brillé comme des lumières dans la nuit.
Ils ont entrepris plusieurs actions :
- L’implantation d’églises, la formation de disciples,
- L’apprentissage de la langue,
- L’établissement de liens d’amitié avec le peuple Koma, explique James Nyika, responsable de FRUITS Ministries.
L’équipe a connu des hauts et des bas dans la vie avec les villageois. En effet, en 2022, la communauté a eu du mal à cultiver suffisamment de nourriture en raison du retard des pluies. Les missionnaires ont donc souffert de la faim aux côtés de la population.
Un engagement au service des plus isolés
« Cette année, ils ont planté leur propre nourriture et sont revenus avec un surplus d’arachides pour subvenir aux besoins de leurs familles. Les choses s’améliorent. Ils ont l’impression que Darjo est leur maison », ajoute James Nyika.
Travailler dans un endroit aussi isolé demande un niveau d’engagement supplémentaire. C’est ce qu’a découvert James l’année dernière. Lorsqu’il est arrivé à Darjo par avion, il a dû traverser des rivières à gué pendant les six jours de marche.
La jeune Nijat explique que l’isolement a un impact sur son éducation. C’est en raison des longues marches nécessaires pour rassembler les fournitures essentielles.
« À Darjo, nous manquons de beaucoup de choses essentielles. C’est notamment le cas pour le savon. Il faut parfois une semaine pour faire l’aller-retour jusqu’à la ville la plus proche. Il est difficile de faire ce voyage et de continuer à aller à l’école. Nous perdons beaucoup de temps », explique Nijat.
« Nous vivons dans l’obscurité totale à l’intérieur de la brousse. Nous pouvons difficilement atteindre d’autres endroits et obtenir les choses dont nous avons besoin. S’il vous plaît, aidez-nous à sortir de cette obscurité en apportant des lumières ».
Malgré les difficultés, Nijat est reconnaissante.
« Je tiens à remercier FRUITS Ministries de nous avoir apporté l’école à Darjo », dit-elle. Ils font un excellent travail ».
Une piste vitale
Lorsque les vols ont repris à Darjo l’année dernière, cela faisait presque dix ans que le dernier avion de la MAF n’y avait pas atterri. Cela signifie que la piste d’atterrissage avait un besoin urgent de remise en état.
Les améliorations récentes étaient évidentes pour le pilote Tobias lorsqu’il a fait atterrir l’avion pour ramener l’équipe à Juba, la capitale du Sud-Soudan.
« Nous avons atterri à Darjo, où la communauté locale avait fait un gros effort. En effet, elle a coupé l’herbe et rendu la piste d’atterrissage aussi lisse que possible. Heureusement, les conditions étaient sèches et nous avons pu atterrir et décoller sans problème sur la courte piste » explique Tobias.