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Saviez-vous qu’il y a des réfugiés de la quatrième génération et des adultes qui n’ont connu que les camps de réfugiés ? C’est le cas de nombreux réfugiés du camp de Rhino, au nord-ouest de lOuganda. C’est dans cette région que l‘avion de la Mission Aviation Fellowship a acheminé l’équipe de Flame international. Le trajet a duré une heure et vingt minutes. D’autres moyens de transport routier les obligeraient à voyager toute la journée.

« Je ne peux pas amener mes gens ici par la route. En effet, nous les faisons beaucoup travailler quand nous venons pour ces missions », a déclaré Val Batchelor, directeur adjoint de Flame International.

réfugiés Ouganda

Paul Topa, 33 ans, a passé la majeure partie de sa vie en tant que réfugié. Ses parents ont fui la guerre au Sud-Soudan pour la première fois en 1993. Il n’avait alors que trois ans. Ils sont retournés dans leur pays en 2013, lorsque le Sud-Soudan est devenu un État indépendant. Hélas, ils ont rapidement fui une nouvelle guerre en 2016. Depuis, il vit au camp Rhino avec sa femme et ses trois enfants.

« Ce n’est pas facile d’être un réfugié toute sa vie. Lorsque je commence à le raconter, je me sens mal », a-t-il déclaré.
Les larmes aux yeux, Paul dit qu’il n’a sa place nulle part. Il a l’impression de ne pas avoir de pays. C’est la troisième fois que Flame international visite le camp de réfugiés de Rhino.

« Je me suis converti à Christ en 2019. J’étais tellement frustré. J’avais l’impression que la vie n’avait pas de sens. J’avais l’impression que les choses devenaient incontrôlables. Ce programme m’a beaucoup aidé. Il a libéré mon cœur. Pourtant, au début, je blâmais beaucoup le gouvernement et les rebelles. Je pensais qu’ils étaient la cause de mon échec. J’ai même blâmé mes parents ».

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Flame International dispense des enseignements fondés sur la Bible qui facilitent la guérison des traumatismes des réfugiés et leur apportent de l’espoir. Ces enseignements s’adressent à des responsables religieux issus des réfugiés eux-mêmes.

« Les pasteurs sur le terrain doivent savoir comment gérer les traumatismes. Nous voulons qu’ils apprennent à enseigner. Nous voulons leur donner les moyens d’agir », a déclaré M. Val.

Même si Paul trouve de l’espoir en sachant que Dieu se soucie de lui, il ne voudrait pas retourner au Sud-Soudan.
« Je ne me sens pas bien en tant que réfugié. Si quelqu’un me demandait de retourner dans mon pays, je ne le ferais pas. En fait, j’ai l’impression de ne pas avoir de pays », a déclaré M. Paul.

Ces remarques de Paul indiquent clairement que ces réfugiés resteront en Ouganda encore longtemps. L’objectif de la MAF est de s’assurer que tous ceux qui peuvent offrir leur aide le font rapidement et en toute sécurité.

« Les vols avec la MAF sont totalement fiables. Lorsque nous avons eu des crevaisons et que nous n’avons pas pu conduire par la route, la MAF nous a pris en charge. Nous avons pu compter sur eux et nous savons qu’ils nous aideront toujours », a déclaré Val.

Même si l’Ouganda fait un excellent travail pour protéger ces réfugiés, la décision du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés de réduire les rations alimentaires, aggrave le conflit. Et par conséquent interrompt le processus de guérison. Certains réfugiés ont choisi de rentrer au Sud-Soudan. Et selon leurs amis, beaucoup ont perdu la vie dans ce voyage.

 

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