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Visite Médicale Rufiji

La tournée médicale réalisée par les avions de la MAF dans le delta du Rufiji nécessite un effort coordonné des individus pour y arriver. Certaines de ces personnes sont des habitués, certaines y participent pour la première fois, mais tous sont essentiels pour amener les soins médicaux et l’évangile à un peuple isolé qui vit le long de la côte sud de la Tanzanie.

Le Docteur Joël CARPENTER de JEM (Jeunesse en Mission) est un personnage clé dans cette aventure depuis que l’idée a germé d’atteindre les populations qui vivent dans le delta du Rufiji, il y a cinq ans. Le Docteur Joël est arrivé en Tanzanie en 1999 pour travailler en tant que médecin, d’abord avec l’église évangélique libre et plus tard avec JEM. Il a rencontré et épousé une médecin tanzanienne et il s’est installé définitivement en Tanzanie, vivant sur la côte.

Lorsque l’idée a commencé de construire une piste d’atterrissage et de faire voler une équipe médicale dans la zone du delta du Rufiji, le Docteur Joël a été appelé pour valider la faisabilité du projet.

« Ce village, Jaja, et l’autre village, Kiasi, vous ne pouvez pas y accéder par la route. Voilà pourquoi nous volons. Je suis venu une fois à Jaja avant qu’ils aient construit cette piste d’atterrissage. Nous sommes arrivés par bateau. Nous avons roulé trois heures pour nous rendre au village sur la côte et nous avons passé la nuit là-bas. Puis nous sommes arrivés dans un bateau à cinq heures du matin. Nous étions dans le bateau jusqu’à midi. Nous sommes arrivés au village, les visites médicales ont duré une heure et demie, et il était temps de reprendre le bateau et nous sommes arrivés tard dans la soirée au village ».

« Le bateau a traversé des petits canaux qui subissent la marée. Cela signifie qu’ils montent et descendent, et nous avons dû sortir du bateau et le pousser parce que le niveau de l’eau était trop bas. Merci Seigneur, nous n’avons pas vu de crocs, mais nous avons dû retirer nos pantalons pour pousser le bateau. Cela n’a pas été une expérience heureuse pour moi. Je l’ai dit, je ne veux pas recommencer. Et voilà pourquoi la MAF est utile dans ce genre d’endroits. Il n’y a aucune façon que je refasse le voyage dans ces conditions ».

Le Docteur Joël a senti un appel clair de Dieu pour devenir médecin missionnaire. Quand il ne travaille pas sur la tournée médicale de Rufiji, il travaille à la clinique Uzima de JEM dans un village situé à une heure au sud de Dar es Salaam. Il travaille sur quatre à six cliniques mobiles par mois, ce qui nécessite de conduire jusqu’à quatre heures dans chaque sens, et a vu sept nouvelles églises être créées grâce à ce travail.

« Certains des chefs de village priaient pour les soins médicaux », explique le Docteur Joël. « Je suis un médecin, et la MAF veut aider ces villages. Nous ne devons pas payer tout le carburant. Nous ne disposons pas moyen pour nous payer un pilote. La MAF pourvoit à cela. Je donne mon temps, mes infirmiers sont payés par le salaire de l’hôpital de la mission, afin qu’ils viennent chaque fois que je leur demande. C’est un bon partenariat ».

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