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Depuis la base de la MAF au Kenya, le pilote Sam Johnston a transporté une équipe de 11 bénévoles britanniques de l’ONG RedTribe de Nairobi à Enairebuk. Leur but était la mise en service d’un projet d’approvisionnement en eau. Ce projet vise à fournir de l’eau propre et sûre à 250 lycéennes. Celles-ci marchent des kilomètres, parfois tous les jours, pour atteindre la rivière. Elles s’exposent ainsi à de nombreux dangers, tels que les attaques d’animaux sauvages. Enairebuk se situe près de la frontière entre le Kenya et la Tanzanie, au nord-nord-ouest du lac Natron.
Une eau impropre à la consommation
Selon l’agence Reuters, le Kenya connaît sa pire sécheresse depuis 40 ans. L’approvisionnement en eau dans le pays Masaï se fait principalement par le biais de puits de forage. Mais nombre d’entre eux sont déjà à sec en raison de la sécheresse. Lorsqu’il pleut, les Masaïs utilisent les bassins de pluie. En raison des températures élevées qui règnent dans le pays Masaï, le bétail se rend dans les mares pour étancher sa soif. Et ce faisant, ils polluent les mares avec leurs excréments. De fait, elles deviennent une zone de reproduction pour les bactéries. L’eau est donc impropre à la consommation humaine. L’eau de pluie étant la seule ressource, les Masaïs l’utilisent pour leur consommation, mais finissent par contracter des maladies.
Des besoins très importants
L’ONG RedTribe, partenaire de la MAF, a permis à plus de 3 000 personnes d’avoir accès à l’eau. Ceci a été rendu possible grâce aux 12 points qu’elle a installés dans la communauté Masaï. 10 000 personnes de plus ont un besoin urgent d’accéder à cette ressource vitale pour leur usage domestique. En effet ceci contribuera à réduire le nombre d’infections. RedTribe utilise la méthode « d’alimentation par gravité » pour transporter l’eau des sources jusqu’aux villages par le biais d’un réseau de canalisations.
Pelua, directeur national de RedTribe, explique que les vols de la MAF aident son organisation à continuer d’apporter des changements à la communauté Masaï.
