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accompagnement clinique
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accompagnement clinique

En septembre, Ryan Cuthel, pilote et directeur de la MAF au Kenya, s’est rendu à Bura. Il s’agissait de l’accompagnement d’une équipe de spécialistes orthopédiques de l’ONG CURE.

En arrivant au-dessus de Bura, le paysage aride s’étend sur des kilomètres dans toutes les directions. Ici, un projet d’irrigation visant à détourner la rivière Tana a entraîné la réinstallation de milliers de personnes de tout le Kenya à partir des années 1970. Le programme d’accompagnement des habitants attribuait à chaque ménage une petite portion de terre agricole irriguée. Mais malheureusement cela n’a pas été un succès. En conséquence, aujourd’hui, beaucoup sont dans la misère.

L’équipe, composée de deux chirurgiens, d’un technicien orthopédique, d’un travailleur social, d’un responsable clinique, d’un photographe et d’un pasteur, débarque de l’avion sur la piste de Bura. Ils se rendent aussitôt à l’hôpital du district de Bura. La salle d’attente est déjà pleine de patients. Pendant que les médecins et le personnel d’accompagnement se préparent, le pasteur Philip rassemble les gens pour partager un court message.

Accompagnement vers un espoir et des rêves

À l’intérieur de la salle de consultation, les médecins évaluent les conditions médicales et donnent des conseils. Des patients pleins d’espoir partagent ce que la possibilité d’une opération signifie pour eux.

Un enfant de six ans souffrant d’une fracture du bras gauche espère qu’il pourra utiliser davantage son bras gauche après son opération. Il dit que la chose qu’il attend le plus est d’être indépendant.

Reward, 8 ans, veut marcher et courir sans avoir mal à la cheville à cause de son pied bot. Sa mère est heureuse que l’opération permette à sa fille de terminer l’école et de ne pas prendre de retard dans sa scolarité.

Yasin, 10 ans, est un bon candidat pour l’opération. Son bras droit n’a pas bien guéri après une fracture. De ce fait, il souffre beaucoup. Ce qu’il attend avec le plus d’impatience, c’est de pouvoir écrire.

Concepta, la mère d’une petite fille de deux ans, atteinte d’infirmité motrice cérébrale, apprend que la meilleure façon de traiter l’état de sa fille est de lui faire suivre une physiothérapie qui renforcera ses muscles, améliorant ainsi sa mobilité et sa qualité de vie. Elle attend le jour où Mary commencera enfin à marcher.

De nouvelles roues pour Aisha

L’équipe de CURE a apporté un fauteuil roulant flambant neuf pour Aisha, 11 ans. En effet, la petite fille souffre de rhumatisme articulaire aigu. C’est une maladie invalidante. En effet, elle provoque des douleurs et une fatigue affectant le cœur, les articulations, le cerveau et la peau.

Le père d’Aisha, Said, a accompagné sa fille à son rendez-vous. « Ma plus jeune fille est malade, elle souffre de rhumatisme articulaire aigu. Nous sommes venus ici aujourd’hui parce qu’on m’a dit que la clinique allait venir ici à Bura. De plus, on m’a promis qu’elle fournirait un fauteuil roulant à ma fille » explique-t-il.

Saïd ne cherche pas à cacher son enthousiasme, il est manifestement ravi du fauteuil qui a été offert à sa fille. « Aujourd’hui, Dieu nous a bénis. Je vous remercie. Je suis très heureux ! Le fauteuil roulant signifie qu’elle peut continuer à apprendre et à aller à l’école. Il lui donnera de la mobilité. Elle est heureuse ! Elle rêvait d’avoir ce fauteuil roulant ! »

Chirurgie pour Arfon  

Le travailleur social Samuel Chege est penché sur son ordinateur portable pour enregistrer 27 nouveaux cas et les 11 patients qui se rendent à la clinique pour un suivi. Il lève les yeux de son ordinateur avec un sourire pour saluer Arfon, 13 ans. En effet, celle-ci a récemment été opérée à l’hôpital CURE de Kijabe. Elle est accompagnée de sa mère.

La blessure est survenue alors qu’Arfon n’avait que quatre mois. Sa maison a pris feu alors que la petite fille dormait. Arfon a subi de graves brûlures sur le côté gauche de son corps et a été transportée d’urgence à l’hôpital. Un processus long et fatigant a laissé la petite fille avec une contracture de brûlure sur sa main gauche.

Arfon, raconte à Chege comment elle était déterminée à se faire opérer. Elle n’avait pas du tout peur. Et maintenant que la blessure a été soignée, l’adolescente a toutes les chances de mener une vie normale.

Plus mobile grâce à l’accompagnement de la MAF

Le pilote Ryan est heureux de constater de visu l’impact des opérations chirurgicales. Ce travail revêt une signification particulière pour le directeur national de la MAF au Kenya et son épouse Anna. En effet, ils ont dirigé pendant un temps le programme de sensibilisation aux pieds bots en Afrique de l’Est de l’ONG CURE.

Nous avons commencé par les zones que l’équipe atteint avec ses cliniques mobiles. La plupart de celles-ci se trouvent dans des endroits difficiles d’accès. Ils prenaient l’avion jusqu’à Mombasa, puis un matatu (minibus) et partaient en voiture. L’alternative était de faire tout le chemin depuis Nairobi, ce qui représentait au moins une journée de route. C’est pourquoi ils ont demandé si nous pouvions commencer par les emmener en avion à Lamu. C’est ainsi que la clinique mobile de Bura a vu le jour.

Pour ces médecins, ces spécialistes, un voyage rapide en avion permet de soigner d’avantages de personnes. L’équipe de l’ONG CURE est reconnaissante de cet accompagnement de la MAF.

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