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Le vol de la MAF avec Robert Betts, un missionnaire kenyan, nous a donné l’occasion d’entendre parler de son travail d’implantation d’églises indigènes dans les communautés isolées du Sud-Soudan.

Des églises indigènes en devenir

Robert Betts rêve d’une église indigène forte au Sud-Soudan. Il est encouragé par les efforts des chrétiens locaux pour construire l’avenir.

Le missionnaire de l’Africa Inland Church (AIC) a été ramené par avion de la région de Lopit. Il s’est dit encouragé par l’impact de l’implantation d’églises.

« Pendant longtemps, nous n’avons formé qu’un très petit nombre de personnes indigènes, mais aujourd’hui, nous constatons que leur nombre augmente », explique-t-il.

« Nous commençons à voir des églises se construire. Des bâtiments simples, faits d’herbe et de poteaux. Les habitants utilisent simplement ce qu’ils ont. Nous devons louer le Seigneur car Ils le font par eux-mêmes ».

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Un enseignement et un accompagnement

Le ministère de Robert soit principalement axé sur la formation de disciples. Pour autant, il enseigne également aux croyants des méthodes permettant d’améliorer la productivité de leurs fermes.

Il parle de son emploi du temps : « Nous avons des histoires bibliques de découverte dans notre village cinq fois par semaine. Chaque jour est bien rempli ! Un jour normal, je me rends dans différents villages et le dimanche, nous avons un culte ».

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Robert en est à sa neuvième année de service dans la région de Lopit, où l’AIC Sud-Soudan travaille en partenariat avec Africa Inland Mission. Les vols de la MAF permettent à Robert et à sa femme Caroline d’assister à des réunions. Mais également de rendre visite à sa famille et de soutenir la croissance de la mission africaine grâce à ses connaissances et à son expertise.

« La MAF a vraiment joué un rôle important. Nous en sommes reconnaissants pour les services. Je ne pense pas que nous serions ici sans la MAF », déclare-t-il.

Un travail à long terme

Il a exprimé le besoin d’un plus grand nombre de travailleurs indigènes : « Nous travaillons actuellement dans quatre villages. Nous sommes très occupés. Il y a encore d’autres villages qui ne sont pas atteints. Il y a même des endroits où les écoles ne fonctionnent pas. Nous prions pour qu’il y ait plus de travailleurs, car nous nous rendons compte que nous sommes peu nombreux ».

« Le rythme de vie du village commence avant le lever du soleil. Robert et Caroline ont ainsi découvert que le meilleur moment pour étudier la Bible est la fraîcheur du matin. Les activités se déroulent très tôt le matin. Ma femme est enseignante et va à l’école pour enseigner aux enfants. Le soir, elle organise un programme de lecture qu’elle a lancé sous un arbre près de notre maison », explique Robert.

Selon lui, « l’objectif ultime de laisser derrière soi une église indigène forte et autonome est une entreprise de longue haleine. Être missionnaire est un travail de longue haleine. Mes parents étaient eux aussi missionnaires. Par conséquent j’ai toujours su qu’on ne peut pas faire les choses rapidement. Il s’agit d’être présent à long terme. Nous devons continuer à avancer. Il faudra peut-être vingt ans pour s’établir si nous continuons », dit-il.

« Nous devons faire ce que le Seigneur nous a demandé de faire et il le fera lui-même. Notre travail consiste simplement à obéir à Dieu ».

Robert espère que la croissance qu’il observe se poursuivra et s’amplifiera.

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