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vérifier pistes PGN
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Erwin Jungen, travaille actuellement sur notre base de Mt Hagen. Il attend de pouvoir partir à Mareeba, en Australie, pour y suivre une formation de pilote. En effet celle-ci entre dans le cadre du programme de formation des pilotes de Papouasie Nouvelle Guinée. Les restrictions de voyage liées à la pandémie ont retardé ce séjour en Australie. En travaillant pour la MAF à Mt Hagen, il acquiert une expérience précieuse sur nos opérations et sur ce qui est nécessaire pour voler. C’est dans ce cadre qu’il s’est joint à l’équipe chargée de vérifier les pistes d’atterrissage de ce pays. Il nous livre son récit :

Ces derniers jours, j’ai reçu le feu vert pour rejoindre l’équipe de géomètres de la MAF et de la RAA. En effet, il fallait vérifier l’état des pistes d’atterrissage. Celles-ci sont disséminées au plus près des villages isolés. Depuis quelques temps elles étaient fermées à cause de problème de sécurité. C’était une expérience incroyable, un apprentissage très rapide, mais précieux pour un futur pilote. Il était très intéressant d’apprendre à connaître les indicatifs radio locaux et l’histoire des pistes que nous devions vérifier. Certaines avaient été construites dans les années 60 et avaient nécessité plus de 16 ans de travail !

Vérifier c’est aussi apprendre

Vérifier, c’est apprendre à utiliser la technologie. C’est aussi apprendre à mesurer correctement les pistes et évaluer les dangers et les risques. Cela représente donc une opportunité passionnante pour quelqu’un qui demain va prendre les commandes d’un avion.

Des expériences enrichissantes

Bien que l’apprentissage ait été intéressant et qu’il m’ait permis d’élargir mes connaissances, ce sont les expériences qui m’ont le plus marqué. Qu’il s’agisse de faire sortir les vaches de la piste, de la chaleur à Mamusi ou de la piste de Mengamenau, longue de 350 mètres et inclinée à 13 degrés. C’était incroyable de voir tout ce que la MAF, en coordination avec les centres de santé ruraux et les villageois, pouvait apporter comme service.

Au service de la population

C’est à cela que tout se résume. Ce n’est pas l’argent, ni le fait que ce soit cool de voler dans des régions aussi belles et éloignées. Il s’agit de servir la population de ce pays dans tous les domaines. C’est donc fournir des passerelles économiques et financières. C’est aussi aider aux traitements médicaux.

Rencontrer ces villageois a été la chose la plus importante pour moi. En effet, apprendre leur histoire, leur langue, leur détresse. C’est tout simplement irremplaçable.

Récit d’Erwin Jungen

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