La MAF au Liberia est en partenaire d’une organisation de développement. Celle-ci enseigne aux communautés isolées comment profiter des opportunités économiques offertes par l'humble culture du manioc. Le manioc comme culture à développer Les Libériens des régions isolées apprennent à…
Fin novembre, un groupe de visiteurs de MAF UK s’est rendu sur la piste d’atterrissage de Moyo (Ouganda). Leur but était de rendre visite à un partenaire de la MAF. Il s’agit de Medical Team International (MTI). Les équipes de MTI volent régulièrement à bord de notre navette Northern Shuttle. Celle-ci permet de se rendre dans les camps de réfugiés.
Un vol rapide pour rejoindre les camps de réfugiés
Le directeur régional, Andrew Hoskins, a gentiment pris des dispositions pour que deux véhicules nous conduisent de la piste d’atterrissage de Moyo à Palorinya. En effet, c’est là-bas que vivent 185 000 réfugiés. Andrew nous a raconté comment la MAF a évité aux équipiers de notre partenaire, les 8 à 14 heures de route cahoteuse depuis Kampala. Au lieu de cela, le vol ne dure qu’une heure et demi et il est beaucoup plus confortable et sûr.
Dès notre arrivée, nous avons pu constater l’organisation des cliniques MTI. Les tentes blanches fournies par le HCR étaient alignées côte à côte. Chacune d’entre elles étant remplie de réfugiés en attente de consultation, de tests de laboratoire.
Notre partenaire fait face aux besoins immenses
Les médecins et les infirmières que nous avons rencontrés tout au long de la journée ont fait preuve d’une chaleur évidente…. On pouvait voir qu’ils adorent leur travail. Si les personnels humanitaires de MTI s’envolent vers le nord de l’Ouganda, c’est pour les réfugiés et non pour eux-mêmes. MTI a été approché par le Haut Commissaire des Nations Unies pour aider à fournir des médicaments et des médecins. Ceci à cause de l’afflux de nombreux réfugiés qui ont quitté le Sud Soudan. Grâce à la rapidité d’intervention de notre partenaire MTI, de nombreux réfugiés ont été sauvés d’épidémies, comme le paludisme, la typhoïde, la dysenterie et le choléra. Depuis son arrivée, MTI a réussi à mettre en place 45 installations en Ouganda, dont 10 à Palorimya.
Une situation parmi d’autres
Une femme, assise par terre avec son bébé essayait d’allaiter. Et cela même si son corps fatigué n’avait plus que la peau et les os. Le bébé avait les cheveux orange, signe révélateur de malnutrition pour un bébé africain. La mère avait des cataractes dans les deux yeux et était à peine capable de me voir. Cette maman a raconté avec l’aide d’un traducteur que son mari avait été arrêté et avait disparu près de Kajo Keji au Sud-Soudan. Elle a 5 enfants à nourrir mais ne peut pas creuser ou planter à cause de sa vue. Cette mère dépend donc de l’aide alimentaire d’urgence fournie par le HCR. La situation de cette femme me rappellera une fois de plus de ne jamais me plaindre. Et que serait-il arrivé à cette femme et à ses enfants si MTI n’était pas intervenu ?
Aller toujours au plus près
La MAF a été en mesure de jouer un rôle clé en amenant cette ONG partenaire là où elle doit être. L’an dernier la MAF a ouvert la piste d’Adjumani, qui est beaucoup plus proche des nombreux camps de réfugiés. Et maintenant, il est question d’ouvrir une autre piste d’atterrissage plus proche de Yumbe. A l’heure actuelle, il faut 2 heures de route cahoteuse à partir de la piste d’atterrissage la plus proche. Il serait merveilleux que la MAF puisse soutenir un partenaire tel que MTI et bien d’autres, avec des pistes d’atterrissage à proximité de ces immenses colonies de réfugiés.
Merci de votre aide, de votre soutien pour rendre cela possible.
Récit Jill VINE et Photos Dave FORNEY