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Lutter Contre La Pauvreté
Lutter Contre La Pauvreté
Lutter Contre La Pauvreté

« Quand les hommes des basses terres de Marsabit se déplacent pendant la saison sèche, les femmes, les enfants et les personnes âgées restent à la maison. Il leur reste très peu de nourriture, beaucoup ont faim, ils se trouvent dans une grande pauvreté ». Leon Odhiambo, FHK.

Food for The Hungry Kenya (FHK) est une organisation chrétienne d’aide et de développement. 90 % de ses activités se font dans le comté de Marsabit, au nord du Kenya. A Marsabit, 80% de la population est berger, c’est-à-dire qu’elle se déplace d’un endroit à l’autre à la recherche d’eau et de pâturages. En conséquence, le climat aride les expose à des sécheresses fréquentes et récurrentes. Ce qui obligent les hommes à emmener leurs troupeaux loin de chez eux à la recherche de nouveaux pâturages.

« Les habitants des hauts plateaux sont principalement des agropasteurs et la diversité de leurs moyens de subsistance les rend donc moins vulnérables aux sécheresses ». Voici ce que nous explique Abudo Boru, superviseur du FHK Mountain Cluster Supervisor. « En conséquence, les programmes de la FHK sont plus importants dans les plaines ».

Une approche intégrée de la lutte contre la pauvreté

 L’objectif est de mettre fin à l’extrême pauvreté. L’organisation y parvient grâce d’abord à un engagement communautaire intensif. Et puis aussi grâce à des programmes intégrés dans les domaines de la santé et de la nutrition, de l’éducation, des moyens de subsistance. La FHK encourage l’accès à l’éducation parmi les populations marginalisées de Marsabit et de Buuri. Dans le cadre d’un programme de parrainage d’enfants, l’organisation pourvoit aux frais de scolarité, des uniformes, … En outre, la FHK s’attaque aux problèmes d’infrastructure en construisant et en rénovant des salles de classe. Mais aussi des internats et des latrines, ainsi qu’en fournissant des pupitres et du matériel pédagogique. Pour améliorer l’apprentissage, les enseignants reçoivent une formation continue. En plus de cela, le gouvernement du comté reçoit une aide pour effectuer des évaluations scolaires visant à améliorer la qualité. La FHK travaille également avec les parents et les personnes qui s’occupent des enfants. Le but est de leur apprendre à encourager la lecture, le jeu et l’écriture dans la famille.

L’eau pour lutter contre la pauvreté

L’eau est une denrée rare à Marsabit. Pour améliorer la santé de la communauté, la FHK a fourni de l’eau aux personnes et au bétail. L’assainissement et l’hygiène sont également un grand défi car la majorité de la population utilise des sources d’eau libre et n’a pas accès aux toilettes. Pour lutter contre ce problème, la FHK enseigne aux villageois l’importance des toilettes. De plus, elle les aide à traiter l’eau afin de minimiser la propagation des maladies. En outre, la FHK assure l’accès à l’eau dans les zones difficiles d’accès.

Programmes axés sur les villages

La FHK fait prendre conscience de l’importance d’une bonne hygiène et d’un bon assainissement. Elle le fait par l’intermédiaire des Volontaires de santé communautaire (Community Health Volunteers – CHV). Ils sont formés pour éduquer et promouvoir un changement de comportement dans leurs villages.

Au-delà de l’assainissement et de l’hygiène, les CHV jouent un rôle important dans les actions mobiles de santé et de nutrition auprès des villages éloignés. Ceci se fait en réalisant des vaccinations, en offrant des suppléments nutritionnels aux malades et aux personnes souffrant de malnutrition. La FHK fournit également aux CHV des messages de promotion de la santé et de la nutrition afin de renforcer leur capacité à transformer les communautés.

Éliminer la pauvreté par l’épargne, le prêt et l’investissement

 « Nous espérons également explorer d’autres approches des moyens d’existence et faire reculer la pauvreté », commente Leon Odhambio, superviseur du FHK Lowlands Cluster Supervisor. « Vous savez, beaucoup de bergers ont mis tous leurs œufs dans le même panier. Et cela devient un problème lorsqu’une sécheresse frappe. Nous avons travaillé avec eux pour former des groupes d’entraide. Nous leur avons appris à planifier avec leurs finances afin qu’ils puissent faire des économies et s’offrir des prêts les uns aux autres ».

Une longue relation avec la MAF

« La FHK utilise les services de la MAF depuis des années et des années », affirment Leon et Abudo. « Avant que la route de Marsabit à Nairobi ne soit goudronnée, il fallait compter 2 à 3 jours pour arriver jusqu’ici. Mais actuellement, il faut encore neuf heures. C’est la raison pour laquelle nous utilisons les avions de la MAF. En effet, cela facilite les déplacements du personnel, des visiteurs et le transport des marchandises. Nous dépendons aussi de la MAF en cas d’urgence ».

Texte et photos : Thorkild Jørgensen

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