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Medevac Par Temps Pluvieux
Medevac Par Temps Pluvieux
Medevac Par Temps Pluvieux

Parfois un temps pluvieux vient contrarier un vol pourtant indispensable. Ce qui aurait dû être une journée joyeuse de célébrations de mariage a tourné au drame. Plusieurs des invités ont été impliqués dans un accident de la route en rentrant vers la ville de Sarh, dans le sud du Tchad. Une femme est morte et une autre, Fatima, 19 ans, a eu une fracture du bassin. Réalisant qu’elle avait besoin de soins importants, le médecin qui l’a examinée a recommandé son transfert vers la capitale, N’Djamena. Avec l’aide d’un ami qui travaille à l’aéroport, la famille a contacté la MAF et nous avons pu organiser une évacuation médicale.

Un temps pluvieux imprévisible

Quelques jours plus tard, la pilote, Becki Dillingham a chargé une civière dans le Cessna 208 et s’est envolée dans le ciel clair de la capitale. Comme c’est toujours le cas à cette époque de l’année, la saison des pluies est visible partout. En effet, la végétation verte couvre le sol normalement sec et poussiéreux.

En observant le radar météo pendant le vol d’une heure et demie, Becki a pu voir qu’il y avait des orages près de Sarh. Le temps était pluvieux au-dessus de l’aéroport. Il était impossible de suivre l’approche la plus directe du nord-ouest qu’elle avait l’habitude de prendre. En conséquence il fallait dix minutes supplémentaires. En effet, elle s’est d’abord dirigée vers l’est pour éviter les pires conditions météorologiques. Finalement, en approche finale, elle a choisi de faire une remise des gaz car il était difficile de distinguer clairement la piste à travers les nuages et le temps pluvieux.

Un atterrissage difficile

« En raison de la visibilité réduite, je ne suis pas descendue trop bas jusqu’à ce que je puisse voir la piste d’atterrissage », explique-t-elle. « Je ne voulais pas être trop près du sol par mauvais temps, mais je n’avais pas assez de distance pour descendre et atterrir avec une bonne longueur de piste. J’ai donc fait le tour, car c’était l’option la plus sûre et cela m’a permis de me préparer pour une bonne approche ».

Attendre la fin de l’épisode pluvieux

Alors que Becki se dirigeait vers le parking, elle a pu voir la famille et les amis de Fatima qui l’attendaient avec impatience. Allongée à l’arrière d’un pick-up, elle souffrait visiblement beaucoup. Cependant, il pleuvait toujours abondamment et le décollage aurait été difficile. En conséquence il a été convenu d’attendre un peu plus longtemps avant de la mettre dans l’avion. Pendant ce temps, Becki vérifie les billets, pèse les bagages et remplit les formalités administratives.

Après une vingtaine de minutes, la pluie s’est dissipée. La voiture s’est rapprochée de l’avion et, avec l’aide de nombreux bénévoles, Fatima a été soigneusement transférée à l’intérieur. Après un vol de retour sans incident, sans autre mauvais temps, ils ont été accueillis devant le hangar de la MAF à N’Djamena par une ambulance qui a transporté Fatima immédiatement à l’hôpital.

Une issue favorable

Des nouvelles régulières de son père à Togba Serge, membre du personnel de la MAF, nous ont rassurés: « Elle a subi une opération réussie. Elle est stable et va de mieux en mieux ». Il a ajouté que toute la famille remercie l’équipe de la MAF pour la façon dont nous les avons aidés.

Sans l’avion, le transfert vers N’Djamena aurait pris 10 à 12 heures par la route. Le temps pluvieux, les pistes endommagées auraient compliqué le trajet. Et avec ses blessures, c’était difficilement supportable par Fatima. Nous sommes heureux d’avoir pu apporter notre aide dans cette situation très difficile.

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