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La MAF au Liberia est en partenaire d’une organisation de développement. Celle-ci enseigne aux communautés isolées comment profiter des opportunités économiques offertes par l’humble culture du manioc.

Le manioc comme culture à développer

Les Libériens des régions isolées apprennent à améliorer leur niveau de vie grâce à leur culture. C’est notamment grâce à un projet d’enseignement des techniques agricoles et commerciales.

Leroy Kanmoh, directeur national du Cerath Liberia, a déclaré que les vols de la MAF aidaient son organisation. En effet, celle-ci peut apporter des idées nouvelles dans les régions du sud-est du pays. Par conséquent cette action permet eux familles de bénéficier de l’exportation de la récolte.

« Le projet que nous menons est un projet régional. En effet, il permet aux pays de choisir la culture qu’ils souhaitent soutenir, et le Liberia a choisi le manioc », a déclaré M. Leroy.

L’esprit d’entreprise

« Dans le cadre du projet de transformation du manioc, nous organisons une foire commerciale. Celle-ci met en relation les entreprises et crée un moyen d’interagir, d’apprendre et d’établir des relations commerciales ».

« L’esprit d’entreprise est essentiel, en particulier dans le secteur du manioc. Beaucoup de Libériens utilisent le manioc uniquement pour la consommation, pour de petits achats et pour payer les frais de scolarité de leurs enfants.

Le projet de transformation du manioc est une composante nationale d’un plus grand programme. Il est mis en œuvre par l’Organisation industrielle des Nations unies (ONUDI). Elle apporte son soutien à une infrastructure de qualité. Un millier d’agriculteurs du sud-est bénéficient d’une formation à l’agro-industrie.

Le Cerath construit des centres d’incubation pour encourager l’innovation et créer des emplois.

« Si l’on considère le manioc comme une entreprise, on peut en tirer beaucoup d’argent », explique M. Leroy. « Le manioc offre tellement de possibilités. En particulier les chips de manioc, la farine, l’huile d’olive, le beurre de cacao, etc… »

Le chalenge des distances à parcourir

Le Cerath travaille avec des communautés isolées dans le sud-est du Liberia (Grand Gedeh, Maryland, Grand Kru, Sineo et River Gee). La plus grande difficulté de son travail peut être d’atteindre les zones où il opère.

Selon M. Leroy, l’état des routes est si mauvais que le personnel perd un temps précieux sur les trajets depuis la capitale Monrovia. En effet, ce temps pourrait être consacré à l’aide à l’agro-industrie pour les producteurs des zones rurales.

« J’aime la MAF et je pense qu’elle devrait continuer à faire ce qu’il fait. La MAF aide d’autres organisations aussi », a ajouté M. Leroy.

« Lorsque je me déplace en voiture dans les cinq comtés pour mon projet, les frais d’entretien de la voiture sont exorbitants. En effet, il y a souvent des pannes mécaniques sur les pistes abimées.  « Avec la MAF, je n’ai pas besoin de dépenser autant. » Conclut Leroy

manioc

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