Skip to content
vol de convoyage
vol de convoyage
vol de convoyage

IDH 178 / 189

Les opérations humanitaires et missionnaires en Guinée vont bientôt bénéficier du support de MAF! Il reste beaucoup de travail à faire, recruter du personnel pour servir dans le programme et, surtout, préparer un avion et le positionner dans le pays avec un vol de convoyage.

En décembre MAF a reçu par écrit la « Convention d’établissement » du gouvernement guinéen. Cela signifie que nous pouvons opérer en tant qu’ONG internationale dans le pays. Nous remercions Dieu pour cette permission de continuer à servir les communautés et les missions éloignées en Guinée et nous sommes enthousiastes quant à l’impact que nous pouvons avoir. C’est un pays qui a d’importants besoins de développement, il a été classé 178 sur 189 dans l’indice de développement humain de 2020 des Nations unies(article en anglais) (ou similaire en français)

Le 26 janvier, notre avion, immatriculé N2114G, a commencé son voyage de cinq jours entre l’Ouganda et la Guinée. Voici l’histoire de ce vol de convoyage racontée par le pilote Roy Rissanen.

Roy – qui a piloté le même avion en Mongolie – était accompagné du développeur du programme Guinée, Emil Kundig.

Roy a écrit un petit journal de chaque jour pour nous, y compris ses dernières pensées sur le fidèle avion lui-même, avec lequel il a une relation spéciale !

Le vol de convoyage

Jour 1 – Mercredi 26 janvier: Aujourd’hui, Emil et moi avons prévu de voler de Kajjansi à Arua (1,5 heures). Le temps semble bon. L’avion est ravitaillé et chargé. Nous ferons le plein et passerons la nuit à Arua. Dieu soit loué, nous avons reçu des résultats Covid négatifs ce matin. Nous sommes donc prêts à partir !

Jour 2 – jeudi 27 janvier: Emil et moi avons passé la nuit à Arua, en Ouganda, comme prévu. Le ravitaillement en carburant, les formalités de douane et d’immigration se sont déroulés sans problème et nous sommes partis à l’aube. La première escale du vol était à Bangui, en République Centrafricaine. Nous avons fait le plein rapidement et avons réglé les formalités à temps. Nous avons également rencontré deux Finlandais, qui travaillent avec les opérations aériennes de l’ONU. L’un d’entre eux était un ancien pilote de MAF ! La météo a été bonne toute la journée, malgré une brume qui a réduit la visibilité. Nous avons atteint notre prochaine escale de nuit à Douala, au Cameroun, avant l’heure, grâce à un fort vent arrière.

Jour 3 -Vendredi 28 janvier: Nous sommes partis de Douala aujourd’hui et avons volé vers Accra pour la prochaine nuit. Le temps était stable mais brumeux avec une visibilité réduite, typique de la saison sèche. Le ravitaillement en carburant et les formalités se sont déroulés sans problème. Nous nous reposons bien cet après-midi et planifions également le vol de demain.

L’avion présente quelques anomalies mineures, que nous devrons régler soit en route à Monrovia, soit à Conakry. Rien de grave…

Jour 4 – samedi 29 janvier: Nous avons volé d’Accra à Monrovia aujourd’hui. Beau temps, accueil chaleureux des libériens à l’atterrissage à Spriggs. MAF nous a laissé une voiture à l’aérodrome. Emil et moi avons déchargé des marchandises pour MAF et les expatriés. Nous allons faire le plein et déposer un plan de vol et plus tard nous allons rencontrer d’autres expatriés de MAF et nous reposer.

Jour 5 – Dimanche 30 janvier: Après le vol d’Accra, nous faisons escale pour une nuit à Monrovia et rencontrons brièvement d’autres membres du personnel de MAF. Nous avons déchargé quelques avions et articles d’opérations envoyés de MAF Uganda à MAF Liberia. Nous avons fait le plein de carburant et chargé la boîte à outils de mécanicien d’Emil dans l’avion. Avant le départ de Monrovia, nous avons effectué un rinçage du compresseur et lavé le pare-brise, qui était poussiéreux après avoir volé pendant des jours dans la brume de la saison sèche sans pluie. Le vol de Monrovia à Conakry a été court, traversant la Sierra Leone, passant sa capitale, Freetown, à notre gauche. À l’arrivée à Conakry, le temps était brumeux comme d’habitude.

Nous avons été accueillis chaleureusement par les officiels – et bien sûr par Margrit Kundig, qui était heureuse de retrouver Emil et de voir l’avion arriver enfin. Margrit avait travaillé très dur pour obtenir les permis et nos badges d’aéroport. Il lui a fallu une semaine entière pour obtenir le permis de vol nous permettant d’entrer en Guinée ! Merci pour tous les encouragements et les prières pour que cela se produise.

Epilogue

L’avion que nous avons positionné en Guinée avec ce vol de convoyage revêt une importance particulière pour moi. Je l’ai vu pour la première fois à Wichita, au Kansas, lorsqu’il sortait tout neuf de la chaîne de production Cessna. J’étais en Mongolie pour le recevoir lors de sa livraison à MAF en été 2000. Avec de nombreuses prières et un travail d’équipe, nous avons réussi à construire un programme de vol qui a duré vingt ans, dont j’ai eu le privilège de faire partie pendant huit ans. J’ai vécu trois ans en Mongolie avec ma famille, au début du programme. Plus tard, j’ai travaillé et vécu pendant cinq années supplémtaires, pilotant et gérant le programme – assisté par ma femme Sirpa. À l’arrêt du programme il y a deux ans, nous avons transporté l’avion d’Oulan-Bator aux Pays-Bas. Le vol de convoyage a duré cinq jours dans des conditions hivernales en Sibérie!

Je me sens privilégié de piloter à nouveau le même bon et fidèle avion. Il continuera à servir l’œuvre de Dieu dans une nouvelle partie du monde avec un nouveau moteur, une nouvelle peinture, les équipements pour le froid retiré et une nouvelle immatriculation. Prions pour que l’avion continue à être une bénédiction. Nous l’utiliserons pour apporter de l’espoir, de l’aide et de la guérison de plusieurs manières, en transportant des passagers, des fournitures et des patients ayant besoin de soins urgents, et en continuant à servir ceux qui sont dans le besoin en Guinée.

Back To Top