La MAF au Liberia est en partenaire d’une organisation de développement. Celle-ci enseigne aux communautés isolées comment profiter des opportunités économiques offertes par l'humble culture du manioc. Le manioc comme culture à développer Les Libériens des régions isolées apprennent à…
Les passagers de Mission Aviation Fellowship adhèrent aux efforts de l’organisation pour préserver l’environnement. En effet, la MAF promeut de bonnes pratiques telles que la suppression de l’utilisation de bouteilles d’eau en plastique jetables.
La fin des bouteilles en plastique
L’année dernière, la MAF a encouragé ses passagers en Ouganda et au Kenya à emporter des bouteilles d’eau réutilisables qu’ils pourraient remplir avant de prendre l’avion.
« Nous avons déjà volé avec la MAF et il est très important de soutenir l’organisation caritative. C’est une bonne cause environnementale. Par conséquent, lorsque nous voyageons, je peux emporter une bouteille d’eau réutilisable que je peux remplir à l’aéroport », a déclaré Joe Weller, un passager de la MAF.
Joe Weller dirige une organisation caritative qui aide les orphelins et les enfants issus de familles à faibles revenus. Elle leur permet de rester à l’école à Moyo, dans le nord de l’Ouganda. M. Weller a acheté deux bouteilles d’eau en bambou. La MAF les a introduites dans son terminal passagers à l’aérodrome de Kajjansi, dans la capitale de l’Ouganda.
Des bouteilles réutilisables
La MAF offre une bouteille d’eau sur ses vols. Mais celle-ci est conditionnée dans un emballage plastique non recyclable à usage unique. Si l’utilisation de bouteilles d’eau en plastique est pratique, elle peut être préjudiciable à l’environnement.
L’organisation a donc investi dans des bouteilles d’eau réutilisables pour ses passagers.
« En collaboration avec nos collègues de MAF Kenya, nous avons conçu et acheté deux types de bouteilles d’eau portant la marque MAF : Une métallique avec un couvercle sport et une autre en verre et bambou, un peu plus élégante », explique Ruth Jack, directrice de MAF Ouganda.
« Les deux types de bouteilles portent le logo de la MAF, ainsi que nos coordonnées et un code QR qui renvoie au site Internet de la MAF ».
Les bouteilles peuvent être achetées dans les bureaux de la MAF à Kajjansi pour une somme modique.
« Nous les encouragerons à apporter leurs propres bouteilles. Mais ils peuvent aussi acheter l’une des nôtres pour les utiliser sur les vols. Cela évite de fournir des bouteilles d’eau à usage unique », a-t-elle ajouté.
« Nous continuerons à mettre à disposition une fontaine à eau dans notre terminal. Ainsi, les passagers pourront faire le plein avant de prendre l’avion. Et pour l’instant, nous continuerons à fournir des bouteilles à usage unique à ceux qui n’ont pas d’autre choix ».
« Nous prévoyons de commencer un projet avec une organisation locale pour recycler les matières plastiques », explique Ruth Jack.
Réduire l’impact sur l’environnement
« De nombreux membres de notre personnel vivent à Kajjansi. Ils ont souffert par le passé de problèmes respiratoires dus à l’incinération des plastiques. En effet, c’est un problème courant dans tout le pays. Mais nous pouvons travailler en partenariat avec notre communauté locale pour l’éduquer, l’informer et l’aider. Ainsi nous aideront développer de bonnes pratiques en matière de recyclage des plastiques. »
Dans le cadre de son projet initial, le personnel de la MAF a étudié les zones à problèmes. C’est notamment le cas où l’eau s’écoule à travers le village lorsqu’il pleut. Les déchets sont ainsi charriés par l’eau, en particulier les plastiques. Ils ont également étudié les zones où les déchets étaient brûlés et jetés. Le village étant situé plus haut que l’aérodrome de la MAF, une grande partie de ces déchets est emportée par les eaux de pluie jusqu’à l’aérodrome. Ceci a pour conséquence d’obstruer les canaux d’évacuation.
« Nous prévoyons une série d’événements dans les mois à venir. Ils seront particulièrement axés sur l’éducation de la communauté. Cela inclut des visites d’écoles, un ramassage de déchets, et d’autres choses encore à déterminer », a-t-elle ajouté.