Skip to content

Un groupe dévoué a volé avec MAF pour rejoindre le village isolé de Minim, dans la région Hewa de Papouasie-Nouvelle-Guinée, afin d’apporter la Parole de Dieu à une petite tribu.

Article de Mandy Glass

L’appel des régions isolées : un défi pour l’alphabétisation

Dans les régions reculées de Papouasie-Nouvelle-Guinée, une équipe de missionnaires s’est mise en route pour apporter la Parole de Dieu à une nouvelle tribu.

Un partenariat entre MAF et les missionnaires locaux

La pilote de la MAF, Bridget Ingham, a transporté le pasteur Jim Balus et son équipe de Malaumanda jusqu’à Hewa, un vol de 25 minutes. De là, ils devaient encore marcher deux jours pour atteindre le village de Minim, encore plus isolé. Minim compte environ 40 habitants, plus quelques hameaux voisins.

L’engagement spirituel et les défis logistiques

Avant d’embarquer, le pasteur Jim a expliqué leur mission d’évangélisation et d’alphabétisation, fondée sur l’enseignement en tok ples (dialecte local) commencé l’année précédente :
« Il y a cette tribu Hewa dans un petit village appelé Minim. Mais la Parole de Dieu n’y est pas encore parvenue. Ils ont besoin de nous. Comme ils savent déjà lire dans leur tok ples et peuvent pleinement comprendre la Parole de Dieu, nous aidons les missionnaires de New Tribes. Nous venons les soutenir dans le cours biblique. »

Jim Balus est ancien de l’église locale de Malamaunda, une implantation d’Ethnos360 (appelée encore New Tribes Mission en Papouasie-Nouvelle-Guinée). Fondée il y a plus de 20 ans, cette église prend désormais le relais pour apporter l’Évangile et l’alphabétisation à d’autres tribus.

La conversation entre la pilote Bridget et le pasteur Jim a révélé l’engagement profond de l’équipe :
« Alors nous sommes tous deux missionnaires ? MAF est une mission, et vous êtes aussi des missionnaires », demanda Bridget.
« Oui, répondit le pasteur Jim. C’est l’œuvre d’un seul homme, Dieu le Père. »

Une mission de longue haleine : soutien, prière et formation

Jim a aussi expliqué le temps nécessaire pour soutenir le village reculé :
« Ceux qui enseignent l’école d’alphabétisation en tok ples resteront quatre mois. Moi, je resterai peut-être deux mois. Je sais que c’est difficile, tout le travail qu’ils font, mais nous les soutiendrons et les encouragerons. C’est leur désir. »

À la question de Bridget sur les sujets de prière, Jim répondit :
« Qu’ils prient pour moi durant ce petit voyage.
Qu’ils entendent la Parole de Dieu à travers l’école d’alphabétisation en tok ples. Qu’ils puissent bien apprendre, bien comprendre, bien voir, et qu’ils puissent lire la Bible. Voilà comment vous pouvez nous soutenir dans la prière, avec la tribu Hewa.
Ils doivent apprendre à lire, puis apprendre à lire la Bible. Ils doivent eux-mêmes devenir des leaders dans leur église et tenir fermement. »

La prière et la préparation pour un voyage transformateur

Avant le décollage, Bridget a prié pour le voyage et l’équipe :
« Père céleste, nous voulons te remercier pour ce jour et pour cet avion qui transportera ces hommes, ces femmes et ces enfants jusqu’à Hewa. Je prie pour le temps qu’ils passeront à Hewa, deux, trois ou quatre mois, pendant qu’ils tiendront l’école d’alphabétisation en tok ples et partageront la Parole de Dieu. Je prie que tu les bénisses et les protèges durant leur séjour et à leur retour à Malamaunda. Je demande une grande bénédiction sur cette famille devenue missionnaire, envoyée à Hewa, et qui reviendra. J’invoque une grande bénédiction sur cela. Au nom de Jésus, amen. »

Un voyage vers l’espoir et la transmission de la foi

À l’arrivée à Hewa, Jim expliqua que l’équipe passerait la première nuit près de la piste. Ils marcheraient le lendemain vers Minim, camperaient la deuxième nuit dans la brousse, et atteindraient Minim le troisième jour. Le village disposait déjà d’une église, signe de son ouverture au message des missionnaires.

Le vol de MAF vers Hewa n’était pas seulement une solution pratique pour réduire une marche éprouvante. Il marquait aussi le début d’un voyage spirituel profond. Voyage dont la lumière s’étend déjà au-delà du petit village de Minim vers les communautés Hewa.

L’impact de l’Évangile au-delà de Minim

Le missionnaire John Hutteman, d’Ethnos360 est le fondateur de l’église de Malamaunda. Il a exprimé sa reconnaissance pour le partenariat avec MAF :
« Nous sommes très reconnaissants à MAF d’avoir facilité ce voyage. Leur partenariat est précieux pour la diffusion de l’Évangile. Minim fait partie de la famille linguistique Malifa parlée à Malamaunda. C’est l’un des derniers villages avant Hewa. Je crois que les Hewa ont montré de l’intérêt et ont demandé un enseignement biblique après avoir vu la joie des habitants de Minim en entendant l’Évangile et en lisant la Parole de Dieu dans leur langue. »

Back To Top