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Eau Pour La Vie
Eau Pour La Vie
Eau Pour La Vie

Je m’appelle Juana Taec, j’ai 51 ans. Je suis célibataire et je vis avec mes deux frères et leurs deux enfants. Mes deux enfants adoptés sont à l’école primaire. J’habite dans le petit village de Maquelab, au Timor Oriental. Je fais partie d’un groupe créé par l’ONG locale BANO. Celle-ci tente d’apporter une réponse au problème de l’eau.

Quand l’eau vient à manquer

Cette organisation a été créée en 2017 et comprend 28 membres. Le problème majeur dans notre région était le manque d’accès à l’eau potable. Nous n’avons que 4 puits de sources d’eau. Mais 3 d’entre eux sont salés. Un seul a une eau potable. Il y a aussi le problème du volume qui est trop faible et parfois les puits sont à sec pendant de longs mois. Par conséquent, c’est un énorme problème pour nous tous dans le village. Nous avons des difficultés à accéder à de l’eau propre pour nos besoins quotidiens.

Un accès difficile

Nous n’avons pas d’autre alternative que de marcher au moins 2 kilomètres pour atteindre le puits d’eau propre. Chaque personne ne peut se procurer que deux grandes bouteilles de 5 litres parce que c’est lourd et que la distance est trop grande.

En raison du nombre de familles qui ont besoin d’accéder à de l’eau propre, nous devons parfois nous rendre très tôt le matin pour éviter la cohue. Parfois, il y a déjà beaucoup de monde au puits et des disputes surviennent. En effet, tous veulent aller chercher de l’eau pour leurs besoins domestiques. Parfois, l’approvisionnement en eau est si faible qu’il s’épuise. Nous devons collecter l’eau deux fois par jour et parfois tard dans la nuit.

Une aide appréciable

Grâce aux dons de Caritas Australie au Timor Oriental, et par l’intermédiaire du partenaire local BANO, nous avons pu mettre en place un projet d’eau propre.

Avec l’ONG locale BANO, nous avons réussi à réparer les systèmes d’eau. De plus, nous avons pu acheminer l’eau jusqu’au village de Maquelab qui dépend de la ville d’Oe-cusse.
Ce projet a bénéficié à 111 familles du village. Nous n’avons plus qu’à marcher 300 mètres pour collecter notre eau. L’approvisionnement stable en eau a également aidé nos agriculteurs. Nous pouvons maintenant planter différents légumes et nous ne dépendons plus des pluies pour arroser nos cultures.

Un impact durable

L’action de Caritas Australie Timor Oriental se fait en partenariat avec 10 ONG locales engagées. Celles-ci interviennent auprès des populations de 5 villes : Manatuto, Manufahi, Liquica, Bobonaro et Oecusse. Le programme se concentre sur la sécurité alimentaire et sur l’amélioration des moyens de subsistance. Ceci afin d’accroître les revenus des familles et l’indépendance des communautés. C’est notamment grâce à des formations en horticulture et en élevage, à des activités d’épargne et de prêt. Mais aussi à la planification de la gestion des risques de catastrophes et à l’amélioration de l’accès aux services de base.

« Je suis très satisfait des services de la MAF. Pendant la pandémie COVID19, le gouvernement du Timor Oriental a imposé l’état d’urgence. De ce fait, il était extrêmement difficile l’accès au personnel de Caritas Australie de rejoindre l’enclave d’Oecusse. Mes collègues et moi-même considérons que nous avons de la chance d’avoir accès aux vols de la MAF en cas d’urgence. Merci beaucoup à la MAF ».

Helder Teixerira, directeur de programme, Caritas Australie.

Comment le MAF est-il impliqué dans l’histoire de Juana Taec ?

La MAF a aidé le personnel du programme Caritas Australie, à se rendre à Oecusse pour suivre les progrès de l’activité de Juana Taec.

Récit et photos Caritas Australie

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