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Esperer à Olf Fangak
Esperer à Old Fangak

Un groupe de villages le long d’un affluent du Nil, Old Fangak au Sud-Soudan est incroyablement difficile d’accès. Il se fait à l’aide d’une barge qui doit naviguer à travers un labyrinthe complexe de canaux, étangs et leurs affluents afin d’apporter des secours aux 35.000 habitants. Même alors, les fournitures ne sont amenés que pour les quelques personnes qui ont de l’argent. Avec un accès limité à l’éducation et aux soins médicaux, la vie dans la brousse qui entoure les villages d’Old Fangak ne tend que vers un seul objectif : Esperer survivre.

Dans un petit village à côté de la rivière, il y a une piste d’atterrissage qui est utilisée par la MAF pour le transport de matériels et de personnel médical. L’importance de cette ligne de vie est essentielle. En 2011, les populations environnantes ont souffert de brèves inondations suivies d’une période de sécheresse. Quand les récoltes de sorgho inhabituellement faibles ont été réalisées, des rats ont envahi la région et dévoré presque tout, ne permettant pas au peuple d’esperer une vie meilleure. La piste est trop courte pour les avions du Programme alimentaire mondial, c’est donc en partenariat avec MEDAIR et le projet médical ALASKA SOUDAN, que les avions de la MAF ont volé pour amener des compléments alimentaires et des médicaments.

Les morsures de serpent font énormément de victimes et les évacuations médicales sont plus fréquentes à Old Fangak que n’importe où ailleurs au Sud-Soudan. Les morsures de serpent sont un spectacle affreux. Les avions de la MAF transportent les victimes à LEER pour les soigner.

Médecins Sans Frontières y gère un hôpital. Dans certains cas, des vies ont été sauvées par l’amputation des membres mordus. « J’ai été frappé par le stoïcisme d’un jeune garçon de 9 ans que nous avons amené à LEER pour y être traité« , commente le pilote Michael Dupuis. « Le garçon était souriant et de bonne humeur quand il est arrivé avec sa mère à l’avion. Il n’avait jamais été dans un avion auparavant, même si je suis sûr qu’il était l’un des nombreux enfants qui saluent l’avion chaque fois que nous atterrissons. Lorsque nous l’avons monté dans l’avion, le pied de ce garçon était un amas de chair putréfiée. Tout en sachant qu’il risquait de perdre une partie de sa jambe, il était encore un petit garçon excité à l’idée de voler dans un avion et ne pensait qu’à cela et rien d’autre !« 

Sans le transport aérien et sans les soins de tant d’équipes de MSF, MEDAIR, esperer survivre serait difficile pour ces gens.

Plusieurs autres organisations travaillent au service du peuple de Old Fangak. Parmi celles-ci il y a des groupes comme l’Église presbytérienne du Soudan du Sud, qui sont activement impliqués dans l’annonce de l’évangile. La combinaison des ces aides apporte de l’espérance dans un endroit où il ne dure pas longtemps.

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