L’organisation World Relief encourage l’église locale à servir les plus vulnérables. Pourtant, dans un pays en plein conflit, existe-t-il un espoir si les églises locales ne sont pas unies ? C’est exactement la situation que le révérend Isaac Bangisa a découvert quand il a commencé à travailler avec World Relief en 2015 à Ibba, au Sud-Soudan.

Encourager par la formation

À la suite de la mission confiée par World Relief, Isaac a commencé à mettre en place des ateliers de formation pour les églises locales afin d’identifier et résoudre les problèmes. C’est ainsi qu’il a invité les pasteurs et responsables de diverses églises et dénominations. Puis il les a réunis pour la formation, pour les encourager. Ensemble, ils ont alors regardé ce qui empêchait le progrès, l’unité des églises. Collectivement, les dirigeants des églises ont abordé des problèmes difficiles tels que l’ethnicité, la tradition, la culture et la dépendance.

Encourager chaque village

La formation a été couronnée de succès et Isaac a continué. C’est ainsi qu’il est passé d’un village à l’autre, en réunissant les responsables locaux de l’église. Aujourd’hui, les églises locales d’Ibba travaillent ensemble, en dépit des différences ethnique et des dénominations. Leur action est d’encourager et d’aider les personnes vulnérables.

Après l’une des sessions de formation, l’église s’est rendue compte qu’une veuve âgée dans son village, vivait dans une cabane délabrée. En effet, Mama Agnes était seule, sans aucun soutien, et le toit de sa maison était complètement parti. Malgré tout, elle a survécu à la saison des pluies en tentant de couvrir le toit avec de grandes feuilles d’arbres. Les membres de l’église de Napega Chapel se sont réunis pour construire à Mama Agnes une nouvelle cabane. Le même jour, Agnès s’est installée dans sa nouvelle maison.

Des changements durables

Le révérend Isaac a vu de nombreuses transformations suite à ces ateliers.  Il y a d’innombrables témoignages de changements, d’amélioration.

Ces récits donnent à Isaac la force de continuer dans ce ministère difficile. Mais il ne peut pas le faire seul.

La MAF m’aide beaucoup avec notre ministère. Ma famille est à Kampala (Ouganda) pour la sécurité et pour une meilleure éducation des enfants. Je suis employé par notre bureau principal à Juba (Sud Soudan) et je travaille à Ibba. Dans ce pays, nous ne pouvons pas voyager par la route. Grâce aux vols de la MAF au Sud-Soudan et en Ouganda, je peux voyager sans danger. Rejoindre ma famille, mon travail. Sans la MAF, je devrais choisir d’être coupé de ma famille ou de mon travail. Merci la MAF.