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Confinement Timor Leste
Confinement Timor Leste
Confinement Timor Leste

Le 8 avril à 7 heures du matin. Le pilote Andrew Macdonald et l’assistant aux opérations de la MAF au Timor Oriental, Aldo Falo, décollent avec l’avion VH-MFM pour la région d’Oecusse. Pour accéder à cette région depuis Dili, il faut généralement prendre le ferry ou la route. Bien entendu cela prend des heures et des heures. C’est plus compliqué depuis la mise en place du confinement.

En raison de la crise actuelle liée au COV19, Oecusse s’est retrouvé coupé du monde.  Les ferrys se sont arrêtés. Les frontières sont fermées. Ils sont apparemment seuls et isolés, seuls pour faire face à cette crise.

Les habitants d’Oecusse, cependant, ne sont pas abandonnés dans leur confinement. Le vol du 8 avril au matin en a été la preuve. En effet, à Dili, à quatre-vingts kilomètres de là, le personnel d’OXFAM envoie de l’aide.

Aider au-delà du confinement

Kathy Richards, directrice d’Oxfam Timor-Oriental, explique :

« Aujourd’hui, nous envoyons 430 kilos de kits de lavage des mains, de savon et d’affiches aux habitants d’Oecusse. 68 000 personnes dans cette région sont privées de ferry et de vols commerciaux. A cause de la frontière avec l’Indonésie, Oecusse est une région vulnérable à la transmission du COVID-19.

 Oxfam travaille à Oecusse depuis vingt ans. Nous ne les laisserons pas tomber. Notamment avec la livraison de cargaisons spécifiques, pleines de ressources d’Oxfam et en utilisant l’avion de la MAF.

Nous travaillons ensemble pour une livraison spéciale pour Oecusse. Cela permettra de fournir des fiches d’information à 14 350 ménages et des kits de lavage des mains à 1 500 familles. Merci à la MAF ! C’est un vol sûr ! »

Un vol salutaire

Le pilote Andrew a déclaré que « Lorsque nous avons chargé l’avion, il y avait pas mal de monde pour aider. Le personnel d’Oxfam a souligné que les dépliants d’information étaient la ressource la plus importante, car il est très important d’apprendre aux habitants les gestes de protection face au Covid-19. La cargaison était plus encombrante que lourde. Néanmoins nous avons tout mis dans l’avion sans trop de difficultés. Il a fallu cinquante minutes de vol. Il y avait quelques nuages isolés en chemin avec un ciel très couvert, ce qui a permis de maintenir une température basse pendant le trajet et lors du déchargement. L’importance de ce vol était claire dès le début ! Pouvoir obtenir du matériel éducatif et du matériel de protection. C’est extrêmement important pour tous ceux d’entre nous qui sont impliqués ».

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