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Voler De Clinique En Clinique
Voler De Clinique En Clinique
Voler De Clinique En Clinique

Chaque mois, la MAF effectue une tournée médicale dans six cliniques éloignées du nord de la Tanzanie. De petites équipes d’infirmières de l’hôpital luthérien de Haydom volent régulièrement pour y réaliser des examens, des vaccinations. En janvier 2018, de fortes pluies ont rendu difficile la tournée. Nous n’avons pu desservir que trois des six cliniques. La pluie a également creusé une ornière dans l’une des pistes d’atterrissage, ce qui a nécessité des réparations rapides.

Voici ce que l’équipe médicale nous a rapporté de cette tournée en clinique :

Elisiana, infirmière

MAF : Pouvez-vous vous présenter et dire ce que vous faites depuis deux jours.

Elisiana : Je m’appelle Elisiana je travaille à la clinique Buger à Arusha depuis deux jours.

MAF : Pouvez-vous nous parler du travail que vous faites à Buger ?

Elisiana : Nous examinons les femmes enceintes. Nous examinons aussi les enfants et nous les vaccinons.  Nous faisons également de l’éducation à la santé, notamment sur la planification familiale.

MAF : Combien de personnes sont venues à la clinique ?

Elisiana : Presque 500. Des femmes enceintes et des enfants.

MAF : Pouvez-vous dire pourquoi il est si important pour vous d’aller à Buger ?

Elisiana : Il est important pour nous d’aller sur le terrain pour limiter la mortalité maternelle. Mais également la mortalité infantile. Souvent, faute de vaccination, les enfants décèdent de maladies. Il faut aussi examiner les femmes enceintes et les transférer à l’hôpital si nécessaire.

MAF : Pouvez-vous nous dire comment vous êtes arrivée là ?

Elisiana : Avec un avion de la MAF.

MAF : Comment s’est passé le voyage en avion ?

Elisiana : C’est très différent que de faire le voyage en voiture. Pour voyager en voiture, vous prenez beaucoup de temps. L’avion permet de raccourcir le temps de déplacement.

MAF : Pour vous, quel est votre espoir pour l’avenir des personnes que vous aidez ?

Elisiana : Mon espoir est que la maladie soit évitée. Et que les femmes soient en bonne santé. Que les enfants soient en bonne santé.

Peter Israël responsable du service de pédiatrie

MAF : Pourriez-vous commencer par vous présenter ?

Peter Israel :  Je suis responsable de la maternité et du service pédiatrique. Le travail que nous menons ici est l’examen des femmes enceintes. Il y a aussi la vaccination des enfants de moins de cinq ans. En outre, nous assurons la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Je m’occupe aussi de la partie administrative. Je prépare l’emploi du temps pour la piste d’atterrissage et les cliniques mobiles en voiture. Quand nous disons piste d’atterrissage, c’est que nous utilisons l’avion. Mais quand nous parlons de clinique mobile, ce sont les activités qui se déroulent en voiture dans différents villages. Nous avons environ 26 cliniques, que nous visitons en voiture et en avion.

MAF : Et combien de cliniques sont atteintes en utilisant l’avion ?

Peter Israel : Nous avons environ cinq cliniques. Ce sont Buger, Dumanga, Matala, Endanyawish, puis Arusha.

MAF : A quoi ressemble la vie des gens qui vivent dans ces villages éloignés ? Et pourquoi est-il important que les services de santé viennent jusqu’à eux ?

Peter Israel : C’est tellement important parce que la plupart des gens ne peuvent pas aller jusqu’à une clinique. Ils ont un très faible revenu. Ainsi, la plupart d’entre eux n’ont pas les moyens de se rendre dans les centres de santé.

MAF : Alors, comment la MAF vous aide-t-il à rejoindre ces personnes ?

Peter Israel : La MAF nous aide vraiment quand on voit les distances que nous parcourons. C’est si facile de nous rendre d’un point à un autre, c’est un gain de temps. Quand vous comparez avec la voiture, tout est si loin. La MAF fait en sorte que nous puissions faire notre travail simplement.

Interview et photos de Mark & Kelly Hewes

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