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Cauchemar Sur La Route
Cauchemar Sur La Route
Cauchemar Sur La Route

Au Liberia, nous avons rencontré le Docteur Daniel OBASI. Il est médecin et Directeur de l’hôpital de Zwedru. Il accueille des sages-femmes qui viennent l’aider dans son travail. En effet, le manque cruel de médecins est un cauchemar. Il nécessite donc ’adapter l’organisation et les compétences. Il a accepté de répondre à nos questions en tant que bénéficiaire des services de la MAF.

Manque de médecins

MAF :                    Pourriez-vous commencer par vous présenter. Quel est votre rôle ici ?

Daniel :               Je suis Daniel OBASI, je suis médecin. Je suis ici depuis 2015. L’année dernière, je suis devenu directeur de l’hôpital.

MAF :                Pouvez-vous nous donner un petit aperçu de l’hôpital ici. Combien de lits ? Combien de médecins ?

Daniel :           C’est l’hôpital du comté, il est situé à Zwedru. C’est censé être un grand hôpital. Mais malheureusement, nous avons besoin de médecins et encore de médecins.

Des sages-femmes pour aider

MAF :                En quoi ce projet, les sages-femmes, est-il une aide ?

Daniel :          Je pense que c’est une bonne idée. J’ai remarqué qu’elles sont compétentes. Elles font leur travail de sages-femmes. Mais elles font aussi de la chirurgie obstétrique, comme des césariennes. C’est donc une excellente idée ici au Libéria où notre cauchemar, c’est le peu de médecins.

MAF :                  Si ce projet n’existait pas, quelle serait la différence pour vos patients ?

Daniel :          La différence aurait été avant tout pour moi. En effet, avant leur arrivée, je travaillais 24 heures sur 24. J’avais peu de temps pour moi. Peu de temps pour aller quelque part.

MAF :        Comment la MAF vous a-t-elle aidé à établir un partenariat pour ce projet ici ? Comment se passe le service de vol de la MAF ? Comment cela a-t-il aidé à établir un partenariat avec l’hôpital et le projet ?

Daniel :        J’ai dû voyager de Monrovia à Zwedru par voie terrestre. C’était un enfer. Nous venons d’apprendre le cadeau que vous représentez aujourd’hui. Et nous espérons que l’aide se poursuivra. Pour un voyage jusqu’à Monrovia, vous mettez deux semaines. Et cela juste à cause du transport en voiture. J’espère donc que l’aide se poursuivra par l’intermédiaire de votre organisation. Nous avons besoin d’aide.

MAF :                Si vous pouviez résumer l’expérience du voyage par la route en un seul mot. Quel serait ce mot ?

Daniel :               Un seul mot serait difficile. Mais je peux dire, cauchemar.

 

Interview et photos de Mark & Kelly Hewes

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