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Soigner Le Pied
Soigner Le Pied
Soigner Le Pied

« Quand j’ai vu son pied lorsqu’il est né, j’ai pris peur. Je pensais qu’il ne marcherait jamais ». Se remémore Christine Letikirich, quand elle repense avec anxiété à la naissance de son plus jeune enfant. Samuel est maintenant âgé de sept ans. « Mais Dieu a répondu à mes prières », poursuit-elle, son visage illuminé par un sourire.

Comment être soigné quand on est isolé

Christine et Samuel volent dans l’avion de la MAF pour retourner chez eux. Ils habitent dans le village reculé de Korr, au nord du Kenya. C’est un lieu rude et difficile à vivre. Là-bas, la terre ne peut pas soutenir les cultures facilement. De plus, la sécheresse menace maintenant le bétail. Depuis quelques jours, Christine et son fils étaient à hôpital international de Kijabe, sur le bord de la vallée du Rift. Samuel y est traité pour son pied bot. Il a déjà subi six opérations chirurgicales depuis 2011. Elles ont été largement couronnées de succès. Aujourd’hui, son pied gauche a été corrigé, et son pied droit est en bonne voie pour être redressé.

Une aide venue du ciel

Avec un mari au chômage et quatre autres enfants, on peut imaginer que Christine aurait pu facilement perdre espoir. Mais Christine est une femme de foi, elle fait confiance à Dieu et s’est tournée vers l’église pour recevoir de l’aide. Un couple missionnaire, Nick et Lynne ont tout mis en œuvre pour l’accompagner. Ayant vécu à Korr depuis près de 30 ans, ils étaient des partenaires de la MAF bien établis. C’est ainsi que la MAF a pu venir en aide à Christine et Samuel. La MAF a mis à disposition ses avions pour les transporter sur la longue distance qui les séparent de l’hôpital.

Un voyageur fidèle

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en dépit de son jeune âge, Samuel est devenu l’un des voyageurs les plus assidus de la MAF au Kenya. Quand je lui demande combien de fois elle a pris l’avion, Christine ne peut plus le compter. Aujourd’hui le vol sert à les ramener de la clinique, après un examen médical. Samuel marche avec des béquilles, qu’il gère bien. Mais Christine dit que c’est douloureux pour lui sous ses bras.  Pendant le vol de 90 minutes, Samuel reste silencieux, mais il est tout sourire lorsque la piste d’atterrissage est en vue.

Sans l’aide qu’ils ont reçue, Christine savait que l’avenir serait bien sombre pour Samuel. La famille n’avait tout simplement pas les moyens de se payer un voyage par avion ni le traitement médical. « Ma prière est que vous continuiez à servir les nécessiteux », dit-elle.

Alors que je les regarde s’éloigner vers le village, je pense que j’assiste une fois de plus à ce que peut apporter l’engagement de la MAF, avec ses avions. La MAF peut faire partie d’un processus qui fait la différence dans ce coin isolé du monde.

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