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Réouverture Piste Tchad
Réouverture Piste Tchad
Réouverture Piste Au Tchad

L’année dernière, les habitants d’un village du Tchad ont travaillé dur pour la réouverture de la piste d’atterrissage. Ils l’ont fait pour que les avions de la MAF puissent réaliser des vols médicaux et pour soutenir le travail de Johannes Boucher qui travaille avec la Mission Evangélique au Tchad.

Il faut généralement deux jours à Johannes pour venir de la capitale N’Djamena jusqu’à Gogmi. C’est une ville isolée à 380 kilomètres à l’est de la capitale. Avec ses 6 000 habitants, la ville de Gogmi est nichée parmi les collines rocheuses, dans la région de Guera, très connue au Tchad. À mesure que le terrain s’élève, la terre jaune sablonneuse laisse la place à des collines verdoyantes. C’est au pied des collines que se trouve une piste d’atterrissage.

Désespéré pour une piste d’atterrissage

Johannes Boucher nous appelait à la fin de 2015. Il nous annonçait que cette piste d’atterrissage avait été défrichée et que les ornières, les trous avaient été comblés. Le pilote Phil Henderson s’est rendu à Gogmi pour s’en rendre compte.

« Il était désespéré et souhaitait la réouverture de la piste d’atterrissage. Ce qui le motivait, c’étaient les problèmes rencontrés à Gogmi, du fait de son éloignement. Et notamment la difficulté d’accès aux soins médicaux de base ».

Johannes est à Gogmi depuis 6 ans, travaillant avec des pasteurs locaux et enseignant dans une école primaire locale.

« Avec plus de 25 groupes linguistiques différents dans une seule région, il faut beaucoup de gens dévoués comme Johannes pour travailler avec ces groupes de personnes. Notamment pour protéger leur culture et leur langue et aussi leur montrer l’espoir en Christ », poursuit Phil.

« On m’a dit que dans la région de Guera, vous pouvez avoir des tribus vivant sur les différents côtés de la même colline qui parleront des langues complètement différentes ! »

Travailler pour les soins médicaux

« Il a été très difficile de travailler à la réouverture de cette piste d’atterrissage au cours des deux dernières années, mais la communauté voulait vraiment que cela se fasse », a déclaré Johannes. « Cela signifie vraiment beaucoup pour eux ».

« Ils ont vraiment l’espoir que les médecins viendront à nouveau au dispensaire si la piste d’atterrissage est réouverte. Et pour moi, c’est si rassurant de savoir que la MAF sera disponible pour moi en cas d’urgence médicale. Cet endroit est tellement loin de tout ».

Les gens parlent avec passion du temps où les avions de la MAF atterrissaient à Gogmi et comment leur vie a été affectée par sa fermeture, explique Sam Baguma, directeur de la MAF au Tchad. Gogmi est l’une des nombreuses pistes d’atterrissage que la MAF a ouvertes en 1967 pour soutenir le travail des missionnaires travaillant dans la région. Mais l’état de la piste d’atterrissage s’est dégradé au fil des années. La MAF a cessé ses vols en 1983, c’était il y a plus de 30 ans.

Réouverture d’une ancienne piste d’atterrissage

Lorsqu’ils ont appris que la piste d’atterrissage serait finalement réouverte, tout le village a célébré l’événement.

Les gens qui avaient travaillé dur sur la piste étaient ravis de voir le fruit de leur travail. Parmi les invités d’honneur, il y avait le chef du village qui n’avait que 3 ans lorsque la MAF a débarqué à Gogmi en 1967. C’était son père, chef du village avant lui, qui avait d’abord introduit la MAF à Gogmi.

Le travail acharné de la communauté a été récompensé lorsque quelques semaines après la réouverture, le pilote Andrew Mumford a pu amener une équipe médicale à Gogmi. Pendant deux jours, des gens venaient de tous les environs pour recevoir un traitement médical. Le dispensaire local a été réapprovisionné avec des médicaments essentiels. Pour la première fois depuis très longtemps, les gens de Gogmi ont été épargnés d’un long voyage jusqu’au centre médical le plus proche. Et cela représentait une journée complète de voyage pour aller et une pour revenir.

Il a été très difficile de travailler sur cette piste d’atterrissage au cours des deux dernières années, mais la communauté voulait vraiment que ce soit fait – Johannes Boucher –

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