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Epouse De Pilote
Epouse De Pilote
Epouse De Pilote

Marie Karlsson, epouse du pilote Rune de MAF Bangladesh, a ouvert une école dans les bidonvilles de Dhaka. Elle continuera à la soutenir après leur départ en retraite, après 30 ans de service avec la MAF.

Les visages de cinq ou six ans s’illuminent alors que Marie passe la tête par la porte de la salle de classe pour saluer les enfants. Ils savent ce qui les attend : Pas de bonbons ou de cadeaux, mais des compliments, des câlins et des sourires. Elle traite chaque enfant comme si c’était la personne la plus importante de la salle de classe.

Marie demande à plusieurs enfants de lui montrer comment ils sont capables d’écrire leurs noms en anglais sur les petites ardoises. Chacun est récompensé par des louanges émues et authentiques, qu’ils apprécient en échange de leurs sourires radieux.

Nous sommes au Millgate New Hope Center, une école dans le bidonville Tongi de Dhaka, au Bangladesh. Marie Karlsson et le pasteur Subrota Biswas ont commencé l’école en 2014. A l’époque, Marie, epouse de Rune, un pilote de la MAF, est retournée au Bangladesh après 13 ans. Subrota, qui habite près des bidonvilles, a voulu faire quelque chose pour ses voisins et a demandé l’aide de Marie.

L’école est au milieu des bidonvilles, c’est une simple pièce en tôle ondulée et en bois avec un espace minuscule pour un bureau. Il n’y a pas de terrain de jeux, pas même une cour de récréation. Mais ces 33 écoliers ont la chance d’y venir de 8h30 à 12h30. Ils apprennent le Bangla, l’anglais, les mathématiques de base et un peu de géographie. Le professeur lit des histoires, et ils apprécient une journée de jeu dans la salle de classe, plus une collation tous les jours. Et bien entendu, l’école est gratuite.

Quelqu’un t’aime

Les Bangladeshis qui ont rencontré Marie ne peuvent pas oublier son rire. Il représente ce qu’elle est: Une âme joyeuse et aimante. C’est pour cela que ceux qui la côtoient, le plus souvent pauvres et démunis, se sentent valorisés.

Marie et Subroto voient leur école comme une occasion de changer la vie et l’avenir des femmes en particulier, en commençant par l’éducation des jeunes enfants.

« Nous enseignons aux enfants qu’ils devraient toujours traiter les autres de la même manière qu’ils aimeraient être traités », dit Marie. Je leur dis : « Vous êtes beaux et Dieu vous a créés de cette façon. Je veux simplement semer cela dans leur esprit et leur âme et leur dire qu’ils peuvent tout faire ».

Dans l’après-midi, il y a une classe d’alphabétisation pour adultes. Cette année, il y a 22 femmes qui participent et presque toutes ne pouvaient même pas écrire leur nom.

Pour le plus petit de ceux-ci

Pendant que son mari effectue des vols avec les avions de la MAF, Marie, son epouse, s’intègre sans effort parmi les plus humbles comme les plus élevés de la société. Elle prend le bus chaque matin pour rejoindre l’école. Elle fait une partie du chemin à pied, parfois dans la boue en pleine mousson. En revanche, elle n’a pas peur de demander du soutien aux grandes entreprises. C’est ainsi qu’elle a reçu des médicaments gratuitement.

Partir avec des vies changées

Après 30 ans avec la MAF, Rune Karlsson et son epouse Mari prennent officiellement leur retraite et retournent en Suède. Mais Marie envisage de retourner au Bangladesh régulièrement. Elle continuera à s’impliquer dans l’école. Des donateurs suédois se sont déjà engagés à apporter leur contribution pour aider cette école

Laisser derrière elle cette école a été difficile pour Marie. « J’adore l’école. Je ne me sens pas prête à partir, mais c’est le moment. J’adore vraiment ce pays et ce que je fais. Mais être missionnaire est un mode de vie. Mon premier appel est de partager l’évangile là où je suis, que ce soit en Suède ou au Bangladesh. Ce furent des années vraiment merveilleuses et le Bangladesh est toujours dans mon cœur ».

Il est rarement possible de connaître l’impact que nos vies et nos actions auront sur les autres, mais Marie et Subrota peuvent être confiants. Chaque jour, leur petite école, dans les bidonvilles, apporte de la joie. Elle change la vie d’un petit groupe de femmes et d’enfants au Bangladesh.

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